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7 mythes sur la parentalité positive

Papa qui applique la parentalité positive

La parentalité positive t’intéresse, mais tu as entendu un paquet de choses de ton Mon’onc Marcel, ton beau-frère sans enfant pis sur les réseaux sociaux de Suzanne qui te font douter que c’est une bonne pédagogie. Déconstruisons ensemble quelques mythes entourant ce courant émergent.

Mythe 1 : La parentalité positive, c’est dire « oui » tout le temps.

C’est faux. La parentalité positive, c’est dire « Je t’écoute, je suis là, tout le temps. » Les parents qui appliquent la parentalité positive n’échappent pas aux crises, aux comportements dérangeants et aux émotions intenses.

Personne n’y échappe. Personne.

Même pas Kate Middleton. P.E.R.S.O.N.N.E.

Mais au lieu d’imposer leur manière de voir et de penser, les adultes bienveillants vont prendre la peine de se mettre à la place de l’enfant et de comprendre son point de vue.

Mythe 2 : La parentalité positive, c’est pour les parents mous.

Laisse les mollusques dans ton assiette, la parentalité positive, c’est faire preuve d’encadrement et d’accompagnement auprès de ton enfant. Non, tu n’utilises pas de violence en guise d’autorité, mais tu privilégies ton lien d’attachement avec ton enfant pour le faire évoluer. Ton lien d’attachement, c’est comme tes muscles : tu dois les travailler pour qu’ils deviennent forts… pas mous!

Mythe 3 : L’éducation bienveillante, ça fait des enfants rois!

Sauf si ton nom de famille est « Roy », ton enfant ne serait pas un roi si tu appliques la parentalité positive. Encore une fois, le principe n’est pas d’accepter toutes les demandes de ton chérubin, mais bien de le faire grandir, réfléchir et évoluer à travers toutes les situations et les émotions qu’il peut vivre.

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Mythe 4 : Ceux qui appliquent la parentalité positive sont esclaves de leurs enfants.

Nanon ! Respecter ton enfant et prendre la peine de comprendre son point de vue ne fait pas de toi un esclave. L’idée est d’arrêter de voir un rapport de supériorité et miser sur un rapport de réciprocité. Ton enfant et toi formez une équipe ENSEMBLE dans laquelle votre rôle respectif doit être bien défini ; vous n’êtes pas en compétition un contre l’autre.

Mythe 5 : La parentalité positive, ça fait des enfants dépendants.

La fameuse phrase « Il va toujours rester dans ton jupon… » Eh bien c’est faux ! Si un enfant démontre une certaine timidité ou une réticence à la nouveauté, son besoin est de se faire rassurer, de se faire aimer et de se faire accompagner par son parent. Quand il aura développé sa confiance et son autonomie, il partira bien assez vite à la découverte de son univers!

Ça peut aussi être une question de tempérament ; certains enfants (et adultes) sont plus introvertis (et ils en ont le droit!). En prenant le temps de bien construire ses fondations d’amour et de sécurité, ton mini évoluera pour devenir indépendant et autonome tout en respectant sa personnalité.

Mythe 6 : Ceux qui appliquent l’éducation bienveillante se prennent pour des parents parfaits!

Les parents parfaits, c’est comme les monstres, ça n’existe pas. La parentalité positive ne prétend pas être une formule magique pour tout comprendre de ton rôle de parent. Tu as le droit de faire des erreurs et c’est même NORMAL que tu en fasses.

Tu ne vas pas briser ton enfant parce que tu n’as pas été à la hauteur de tes attentes quand il t’a fait pogner les nerfs… C’est une opportunité de t’assoir avec ton mini pour réfléchir avec lui à des moyens de rendre votre quotidien plus agréable et pour apprendre ensemble. Abracadacra, l’imperfection, tu y as droit!

Mythe 7 : Les parents qui appliquent la parentalité positive sont des parents hélicoptères.

L’hyperparentalité se définit par une tendance à vouloir en faire trop, à vouloir éviter tout malheur ou difficulté à son enfant, quitte à surmonter ces défis soi-même.

Toutefois, la parentalité positive, ce n’est pas mettre son enfant dans du papier bulle pour ne rien vivre de négatif. La parentalité positive, c’est prendre par la main et accompagner dans les moments doux ET les moments difficiles pour apprendre ensemble. Le parent guide est donc loin du parent hélicoptère!

Maintenant que tu sais que la parentalité positive ce n’est pas élever des enfants rois en leur disant “oui” tout le temps, tu comprends que ton lien d’attachement avec ton mini l’outille à affronter toutes sortes de situations que la vie lui réserve.

C’est donc une très (très! très!) bonne idée de passer du temps de qualité avec ton p’tit trésor.

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Sources / Pour aller plus loin

Miller, M. (2019). Découvrir la parentalité positive. Éditions Trécarré.

Bourque, S. (2020). Les grandes émotions des tout-petits. Éditions Midi Trente.

Bilodeau, M. (2019). Soyez l’expert de votre bébé. Éditions Midi Trente.

Ben Amor, L., Morin, D., L’abbé, Y., Labbé, E. & Ouellet-Plamondon, C. (2019). Comportements difficiles… Que faire ? Éditions du CHU Sainte-Justine.

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Claudia Turmel
Conseillère pédagogique
Véritable amoureuse des mots et de la pédagogie (et des post-its, aussi !), je déborde d’idées pour soutenir le quotidien des enfants de manière adaptée et ludique. Anciennement enseignante, je porte maintenant le chapeau de conseillère pédagogique chez Minimo. Toujours prête à aider mon prochain (et à sortir une blague !), je carbure aux défis (et au café !).